Béatrice

Ma belle Béatrice, tu as été ma meilleure amie pendant neuf ans. Tu m’as aimé inconditionnellement. Tu étais là dans mes jours les plus joyeux et dans mes jours les plus noirs. Et tu étais toujours contente d’être avec moi. Et tu te faisais entendre. Qu’est-ce que tu faisais du vacarme quand tu m’accueillais lors que je rentrais à la maison, peu importe la durée de mon absence?! Tu entrainais ainsi ton petit frère dans ton «?party?». Pauvre petite, tu avais tellement d’ennuis de santé?! Ça jouait sur ton comportement. Du haut de tes 4,2 livres, tu me protégeais en intimidant quiconque s’approchait trop près de moi. On t’appelait la petite bosse des bécosses avec ton attitude de rottweiller, toi, la petite yorkie. On disait aussi affectueusement que tu étais une petite tannante, une petite «?bitch?» ou une petite Germaine (parce que tu gérais et tu menais!). Tu m’as fait rire avec tes numéros de danse, tu m’as réconforté en te collant contre moi. Tu m’as inquiété plus d’une fois. Quand tu t’es cassé la patte, quand tu as fait des crises d’allergie et avec toutes tes intolérances alimentaires. Mais je t’aimais. Je voulais que ta vie soit la meilleure possible, parce que toi, tu rendais la mienne plus agréable. Depuis ton départ, il y a un tel vide dans la maison. Ton frère est tellement plus tranquille (et sage) que tu l’étais. Il est abasourdi par ton absence. J’ai hâte qu’il sorte de sa coquille et qu’il fasse un peu plus de bruit. Toi, je te souhaite le repos que tu mérites. Moi, il me restera mes bons souvenirs de toi et ton frère pour me réconforter.