Balou

Balou

2009-2018

Au revoir mon chien Tel que je te l’avais promis, j’ai tenu ta patte jusqu’à ce que tes yeux se ferment pour la toute dernière fois, j’ai été forte pour toi, mais je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler, mes lèvres de trembler. Tu as toujours été là pour nous, je te devais au moins cela, rester à tes côtés jusqu’à la fin de ta trop courte vie, te rassurer avant ton départ pour ce long voyage sans retour. La maison est vide depuis ton départ, un vide immense, une présence irremplaçable a pris la place de ta joie de vivre. Mon gros molosse, le deuil est difficile à surmonter. En partant au paradis des chiens, tu as emmené une partie de nos cœurs. Tu fais partie de tous nos souvenirs, tu apparais sur la plupart de nos photos de famille, l’espace vide au pied du lit me rappelle sans cesse ton absence. Il y a toujours ton collier et ta balle préférée dans le panier de l’entrée; chaque jour je les vois, je n’ai pas encore réussi à le déplacer, comme si le ranger t’éloignait encore un peu plus. Pour nous tu n’étais pas juste un chien, tu faisais partie de notre famille, comme un membre à part entière. Je crois qu’avec nous, tu as eu une belle vie, tu n’as jamais manqué d’amour, et cela me console un peu. Mon chien, tu as été mon meilleur ami, la douleur est insupportable. Tu pars mais tu resteras toujours mon ami, mon chien, mon confident. Je te laisse partir, mais promets-moi d’être toujours à mes côtés quand j’implorerai ton nom. Promets-moi d’entendre ce que j’aurai à te dire quand je te parlerai chaque jour, et ma force invisible dans mes moments de faiblesse. Balou, je t’aime, je t’aime tellement que je te laisse partir. Avec quelques morceaux de mon cœur en miettes. Je t’aime mon gros toutou, ta patte est gravée à tout jamais dans nos cœurs.


Monique Beaudry