Woody

Woody

2005-2019

Nous serons tous d’accord pour dire qu’au moment où nous vivons avec notre animal, nous sommes tellement envahis par leur amour que nous ne pensons pas au moment où nous allons devoir faire notre deuil. Imaginer écrire l’hommage à Woody et écrire nos adieux était inconcevable, pourtant c’est ce qui se passe à présent. Seulement, sa vie était constituée d’amour, de bonheur et de nourriture. Alors, son hommage sera fait à son image. Assoyez-vous, écoutez bien, je vous invite dans le monde incroyable de Woody Gauvreau. C’est parti, partons à l’aventure. Il était une fois, une jeune fille de 9 ans qui voulait tellement avoir un petit chien, mais son papa ne voulait pas. En une belle journée printanière, elle alla dans un refuge avec sa maman pour aller adopter un oiseau. « On ne regarde pas les chiens, Maman, sinon, je vais avoir trop de peine », dit la petite fille. Arrivées au refuge, la petite fille et sa maman devaient passer dans la rangée des chiens pour regarder les oiseaux. Évidemment, elles ne regardèrent pas les petits chiens. La petite fille, prie un petit jouet en forme de ballon de soccer, on entendit KWICK. Au même moment … WOUF. Je vis un petit chien blanc, une petite boule de neige. - MAMAN! s’écrit la petite fille. - Qu’il est beau! On peut le prendre dans nos bras? demanda la maman. ***L’amour fut instantané! C’était décidé, il faisait partie de la famille Gauvreau. Laissez-moi vous dire que ce petit chien est devenu le bonheur, la motivation de mon père. *** Lui donner un nom était une tâche facile, car comme Andy, dans histoire de jouets, la petite fille avait trouvé un ami…un meilleur ami, Woody. À l’école, en fait, au primaire et au secondaire la petite fille subissait de l’intimidation, tous les jours. Mais chaque soir, elle retrouvait son meilleur ami. Aujourd’hui, elle est devenue une adulte accomplie. Je suis la petite fille et je ne saurais comment te dire merci, Woody… *** Woody, aussi connu sous le nom de Général Woody Lee, avait tout un caractère. Sa petite taille lui était bien égale. S’il voulait quelque chose, il l’avait. Rien n’était à son épreuve. J’étais une jeune adolescente de 15 ans et en une belle journée ensoleillée, je mangeais de la pizza sur ma terrasse. Mon téléphone sonna (je m’éloigne d’environ 3 pieds). - DRING -BOUNG… (Sur la table) - BOOM! (Sur le sol) Je vois un petit chien fuir avec une pizza. Woody a absolument tout fait dans sa vie. Son Beckett list a été coché jusqu’à la fin. Il a dansé la salsa, il a fait des vols planés en sautant du lit, il a fait du yoga, conduit une voiture (avec de l’aide, mais shhh), il a lu le journal, il a lu et écrit de la philosophie (comment aurais-je passé mon cours au cégep sans lui), il a même mangé du filet mignon. Quoi ??? C’est injuste d’en manger sans qu’il y goute. Chaque matin, il avait du foie de bœuf, des omelettes (évidemment, sans oignons), mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était le frooooUUUUUmage!! Il était le meilleur voyageur et dans ma vie, il l’a fait à merveille. Mon amour, je n’ai jamais eu autant de peine, mais laisse moi te dire que tu m’as donné l’enfance et l’adolescence la plus joyeuse qui existe. Tu sais comment papa et maman t’aiment. Papa t’aime de tout son cœur, tu étais, et est toujours sa motivation et son meilleur ami. Lorsque je ne pouvais pas être disponible émotivement ou physiquement, tu étais là. Et maman… MMMMMaman… ce nom te donnait une adrénaline incroyable. Ma maman était ta maman, et il n’y a aucun doute que tu l’aimais autant que moi (évidemment, ma maman m’aime plus que tout et je l’aime plus que tout), mais nous étions tout ce que tu avais. Laisse-moi te dire qu’avec ma famille et Bobino tu es aussi tout ce que j’avais et c’est encore le cas. Je t’aime mon amour, mon bébé, mon prince, mon général. Va te faire une famille de Licornes dans un monde que jamais avant je n’osais croire, mais de toute façon… toi tu vas le créer… ce paradis.


Dominique Leduc