Cimetière virtuel Frimousse

Frimousse

Frimousse

Dix-neuf janvier 2022

Mon beau bébé chéri, il y a un an aujourd’hui, tu traversais le pont de l’arc-en-ciel, doucement, dans les bras de maman, accompagnée de matante Didi pour la soutenir dans cette épreuve. Jamais maman ne s’était sentie aussi coupable, impuissante, désemparée et triste. Prendre la décision de mettre fin à ta petite vie a chamboulé la vie de maman POUR TOUJOURS. Rien ne sera plus jamais pareil.

Maman ne peut pas comprendre comment elle a fait pour apprendre à vivre sans toi pendant ces trois-cent-soixante-cinq jours. Pas une seule journée depuis ce jour fatidique ne s’est passée sans que maman pleure ton départ. Maman est encore dans sa courbe d’apprentissage pour apprivoiser la vie sans son ti-chien noir. Il y a quand même des bonnes journées et maman est capable de rire à nouveau et de faire ses activités de tous les jours. Toutefois, ce sont les nombreux « déclencheurs » qui surprennent maman comme des imposteurs et maman ne sait jamais ce qui va provoquer ses larmes. Certes, maman n’est plus paralysée par sa peine et le temps fait son œuvre, lente mais efficace. Maman soupçonne fort que tu l’aides de là-haut…

 

Maman aime bien revoir ses nombreuses photos et vidéos de toi. Ils provoquent des pleurs, mais aussi des sourires car tu étais son petit clown.

Une chose est CERTAINE, tu restes et resteras toujours dans le cœur et les pensées de ta maman QUI T’AIME PLUS QUE TOUT, mon ti-cœur adoré.

« En terminant, maman a écrit ce petit texte qui tente d’exprimer l’ampleur de ses sentiments : »

Lorsque tu es arrivé dans ma vie, mon Frimousse chéri

 Je croyais concevoir…

Jusqu’à quel point je t’aimerais,

 

Je croyais réaliser…

L’importance que tu prendrais dans ma vie,

 

Je croyais prédire…

L’intensité de ma peine, le jour où tu me quitterais,

 

Je croyais pouvoir…

Reprendre ma vie normale,

 

Je croyais savoir…

Mais je ne savais pas.

Johanne Morin


Johanne Morin