Rocky

Tu n’es plus Tu n’es plus là ; le matin pour me dire que j’ai assez paressé au lit. Tu n’es plus là ; à la sortie de ma douche pour aller boire l’eau du bain, et par la suite, laisser tes empreintes sur le plancher. Tu n’es plus là ; pour manger les plantes pendant que je prépare ton petit déjeuner. Tu n’es plus là ; à mes côtés lorsque je me brosse les dents à essayer de manger mes cheveux. Tu n’es plus là ; couché sur le petit tapis de la salle de bain, lorsque je suis à la toilette. Tu n’es plus là ; pour m’accueillir quand je rentre du travail et me raconter ta journée. Tu n’es plus là ; après le souper pour la séance de caresses et de bisous. Tu n’es plus là ; à me surveiller pour pas que je me noie pendant que je fais la vaisselle. Tu n’es plus là ; pour te coucher sur mes cuisses en dessous de la doudou lorsque je regarde la télé. Tu n’es plus là ; à essayer de te faufiler dans ma chambre à chaque fois que j’ouvre la porte. Tu n’es plus là ; pour chanter ta partie lorsque je chante ta chanson. Tu n’es plus là ; à me faire sursauter à chaque fois que la porte de la salle de bain claque contre l’armoire parce que tu as décidé d’aller te coucher sur le dessus de celle-ci. Tu n’es plus là ; à vouloir jouer que l’on te court après et te laisser attraper. Tu n’es plus là ; à t’enfermer dans la salle de bain lorsque tu as envie d’un peu de tranquillité. Tu n’es plus là ; car tu n’es plus. Tout ce qu’il reste maintenant; c’est un grand trou dans mon cœur, des journées grises et tristes, de la colère et une maison vide. Tu me manques terriblement Bébé Chat. Repose en paix Pourquoi la vie t’a arrachée à moi ? Toi qui ne faisais même pas mal à une mouche. Tu ne méritais pas de partir si tôt. Tu étais le plus merveilleux des chats du monde. La maladie t’a fait souffrir en silence. Tu ne t’es jamais plaint. Tu ne l’as jamais montré. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus le cacher. J’ai essayé de te sauver mais il était déjà trop tard. Saloperie d’insuffisance rénale, tu n’avais pas assez de venir chercher ma mère l’an dernier, il a fallu que tu viennes m’enlever, par surprise mon chat. Tu fais chier !